Au coin des rues devant les cafés
Et pour les queues de cinema, la nuit tombée
Il chantait des chansons de tous les pays
Qui pourtant n'étaient qu'à lui
Et les passants s'arrêtaient le temps d'un refrain
En se disant qu'il aurait pu faire son chemin
Mais lui ne voulait pas de ce chemin-là
Et sa vie lui allait bien
[Refrain] :
Tant qu'on a sa chanson à chanter
Et quelqu'un quelque part
Qui s'attarde à l'écouter
Tant que les filles sont belles
Que le soleil veut bien briller
Tant qu'on peut encore rêver
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Mais les gens qui ne voient pas plus loin que leur vie
Disaient: "Voilà bien la jeunesse d'aujourd'hui
Si chacun ne faisait que ce qu'il lui plaît
Que deviendrait le pays"
[Refrain]
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Et puis les regardait regagner chaque nuit
Leur petit pavillon, leur bonheur à crédit
Leurs amours regulières, contractées par notaires
Il n'en avait pas envie.
Et pour les queues de cinema, la nuit tombée
Il chantait des chansons de tous les pays
Qui pourtant n'étaient qu'à lui
Et les passants s'arrêtaient le temps d'un refrain
En se disant qu'il aurait pu faire son chemin
Mais lui ne voulait pas de ce chemin-là
Et sa vie lui allait bien
[Refrain] :
Tant qu'on a sa chanson à chanter
Et quelqu'un quelque part
Qui s'attarde à l'écouter
Tant que les filles sont belles
Que le soleil veut bien briller
Tant qu'on peut encore rêver
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Mais les gens qui ne voient pas plus loin que leur vie
Disaient: "Voilà bien la jeunesse d'aujourd'hui
Si chacun ne faisait que ce qu'il lui plaît
Que deviendrait le pays"
[Refrain]
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Et puis les regardait regagner chaque nuit
Leur petit pavillon, leur bonheur à crédit
Leurs amours regulières, contractées par notaires
Il n'en avait pas envie.