Je vous ai laissé ma langue de visite
Rappelez-vous, nous, en plein faux draps
Lascivement sur moi et lascivement sous moi
Gagnant dans l'érotisme un peu d'oubli de soi
Mais je, tu, ils voudraient tomber amoureux
Mais les péchés de peaux sans amour c'est si peu
Intermittent de l'amour mais que dans ses contours
Arriverai-je un jour, t'oublier mon amour
Dans mon verre de mélancolie liquide
Ton image filée et filent les heures
Dans le fond, deux lèvres s'enlèvent et s'élèvent
Je quitte le comptoir
Je ne peux plus les voir
Sous la neige, amer
Le cœur en flocon
Je traverse l'hiver
Sans même voir la saison
Eponge à émotions
Antenne à sensations
Sous les néons en forme de cœur
Je hais l'amour et le bonheur
Tous ces faux tableaux
Toute cette laideur du beau
Ces roses hiératiques
Ces sourires esthétiques
Ces pubs hypocrites
Ces appâts médiatiques
Ces couchers exotiques
Ces dentelles extatiques
Ces soupirs érotiques
Toutes ces niaiseries
J'en veux bien un peu aussi...
Les passionnés ah ah c'est super con ah ah
Ça rêve de tournées, tournées, dans l'métro
Et puis quand vient l'hiver, dans nos cœurs de gruyère
On se met à changer, c'est ça l'évolution
Mais il est des jours solaires
Je revis le long des fées
Au gré d'une passante
Et même d'une foule qui chante
Les femmes sont si belles
Chacune d'elles m'émerveille
Dans leurs tourbillons
J'en perds ma direction
De dos, je sonde
La plus belle des ombres
Deux jolies hanches
L'élégance s'y balance
Sa jupe fendue
Qui souligne sa vertu
Et ses cheveux roux
Qui dansent sous son cou
Je veux voir son visage
Et peut-être l'aborder
Je me mets à la suivre
Pour la dépasser
Mais le long des quais
Je me mets à pleurer
Ma convoitée compte
Cinquante-neuf balais
Au 15 rue Corneille
Les clefs tombent du ciel
En crème de bohème
J'entre le cœur allégé
La porte se ferme
Comme un baiser
Arriverai-je un jour
T'oublier mon amour...
Rappelez-vous, nous, en plein faux draps
Lascivement sur moi et lascivement sous moi
Gagnant dans l'érotisme un peu d'oubli de soi
Mais je, tu, ils voudraient tomber amoureux
Mais les péchés de peaux sans amour c'est si peu
Intermittent de l'amour mais que dans ses contours
Arriverai-je un jour, t'oublier mon amour
Dans mon verre de mélancolie liquide
Ton image filée et filent les heures
Dans le fond, deux lèvres s'enlèvent et s'élèvent
Je quitte le comptoir
Je ne peux plus les voir
Sous la neige, amer
Le cœur en flocon
Je traverse l'hiver
Sans même voir la saison
Eponge à émotions
Antenne à sensations
Sous les néons en forme de cœur
Je hais l'amour et le bonheur
Tous ces faux tableaux
Toute cette laideur du beau
Ces roses hiératiques
Ces sourires esthétiques
Ces pubs hypocrites
Ces appâts médiatiques
Ces couchers exotiques
Ces dentelles extatiques
Ces soupirs érotiques
Toutes ces niaiseries
J'en veux bien un peu aussi...
Les passionnés ah ah c'est super con ah ah
Ça rêve de tournées, tournées, dans l'métro
Et puis quand vient l'hiver, dans nos cœurs de gruyère
On se met à changer, c'est ça l'évolution
Mais il est des jours solaires
Je revis le long des fées
Au gré d'une passante
Et même d'une foule qui chante
Les femmes sont si belles
Chacune d'elles m'émerveille
Dans leurs tourbillons
J'en perds ma direction
De dos, je sonde
La plus belle des ombres
Deux jolies hanches
L'élégance s'y balance
Sa jupe fendue
Qui souligne sa vertu
Et ses cheveux roux
Qui dansent sous son cou
Je veux voir son visage
Et peut-être l'aborder
Je me mets à la suivre
Pour la dépasser
Mais le long des quais
Je me mets à pleurer
Ma convoitée compte
Cinquante-neuf balais
Au 15 rue Corneille
Les clefs tombent du ciel
En crème de bohème
J'entre le cœur allégé
La porte se ferme
Comme un baiser
Arriverai-je un jour
T'oublier mon amour...