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Sous les cheminées Lyrics

Premier amour, premier baiser,
Le vent chaud du mois de mai
J'entendais tes rires courir dans l'air figé
De l'été suffocant qui avait tout son temps
Ta blouse entrouverte, mon oreille sur ton coeur
Couchés dans le champs on avait fait le serment
De ne jamais vieillir, de ne jamais mourir
Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Sous les cheminées
Celles qui brûlent... jour et nuit

Dans un pays encore à genoux
Des noms de rues empruntés un peu partout
Boulevard Broadway, pare-chocs chromés
Gangs de quartier, vent de liberté
Cinéma qui se mire dans les flaques d'eau
Qu'éclaboussent aussitôt les rêves brisés
Semaine rapiecee enrobe du dimanche
Qui refait le trajet protégé par les anges

Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Sous les cheminées
Celles qui brûlent... jour et nuit
Le fleuve était cache comme il l'a toujours été
Devant le restaurant on trainait nos quinze ans
On regardait passer les cargos étrangers
Baptisés de surnoms qu'on leur avait donnés
Chargés d'horizons de nos rêves déchainés
Chargés des soirées sans savoir ou aller
Quand les yeux se ferment en quittant le rivage
Quand les yeux se ferment pour garder cette image

Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Sous les cheminées
Celles qui brûlent... jour et nuit
Le soleil s'endort sur la lignée de wagons
A bien regarder, rien n'a vraiment changé
Derrière la fumée, maisons d'ouvriers
Les rêves oubliés l'autre coté du fossé
Et le vent murmure entre les peupliers
Le secret des mots offert à la vie
Ne jamais vieillir, ne jamais mourir
Même s'il fallait y laisser sa peau

Sous les cheminées
Celles qui brûlent jour et nuit
Sous les cheminées
Celles qui brûlent... jour et nuit

jour et nuit...
jour et nuit...
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