Mon existence a fait de moi un animal,
parano qu'aiguise son mental.
Dans ce secteur, j'ai pris la peine - prudent -
de marcher seul depuis que le mal s'étend.
J'ai mis le temps pour apprendre, observer et attendre,
prendre comme du recul dans le sens, comprendre.
Ma vie est comme un sombre parcours,
un courant comme sinueux dans lequel s'inscrit le mouvement.
Ma route est parsemée d'embûches, je lutte en silence,
je prends donc conscience et plus : tout a un sens.
Ce regard pour les miens est donc pour ceux qui m'aiment,
j'attends plus que de leurs poignées de main, donc je sème.
Rare sont les fois où pousse la sincérité.
Si l'amour est un lègue, trop d'hommes furent déshérités.
Je donne pas mon cœur à tous, une question d'intégrité,
donc je reste là à chercher en moi ce qu'est la vérité.
Merde ! Je sais plus qui sont les vrais gars, bien trop le prétendent.
Parmi eux y'a tellement de faux, si bien que je mélange.
J'essaye de pas devenir fou dans ce monde où l'excès se valorise,
à fortiori quand pleins plus dangereux on est.
Refrain :
Tu te demande comment j'ai fais pour survivre à Paris ? C'est que tout seul,
je marche sans faire de bruit. Tu peux pas me toucher,
j'suis comme une ombre à minuit quand, tout seul,
je marche sans faire de bruit. Comme un chat dans la nuit,
comme un cri sous la pluie, j'suis tout seul,
je marche sans faire de bruit.
Etre clair avec soi, vivre avec soi,
faire en sorte qu'on gagne le combat contre soi-même,
la vraie lutte face à Belzébuth
mais je sens que de plus en plus le Vilain recrute.
Aujourd'hui j'écris, et chaque jour expirer l'animosité
qui règne afin de respirer.
L'écriture est ma chose, trop de fois j'ai voulu lâcher celle-ci et fuir, bien trop de fois déçu.
Mais je baisse jamais les bras, toujours garder la foi,
savoir où sont ses frères dans ce monde où l'éclat aveugle comme la cataracte.
C'est l'argent ou soi, garder son âme à portée, pure face à cette loi.
Souvent je me suis interrogé,
posé la question de savoir si j'oserais,
un jour, tirer pour de la monnaie
puis mettre un genoux à terre pour prier.
Y'a comme un paradoxe, une chose bizarre,
une optique que je ne saurais voir.
C'est que si à dix tu commets les infractions,
tout seul tu prends la bonne direction.
Refrain
Mieux vaut être seul, on dit,
que mal accompagné, on dit.
Et pour cette raison, j'ai bien choisi.
Mais quand l'adversité vient tester,
personne ne peut t'aider dans le danger.
Faut être serein, retenir ses erreurs un temps soit peu,
gérer ses frayeurs, éviter l'inconscience.
La crainte, l'absence de réflexion intense,
faire preuve d'aisance quand la panique vient, nous lance.
Se barre loin, la confiance s'éteint, ne laisse en nous plus que les instincts basiques,
nos pensées dans la jungle ; en homme de Cro-Magnon on ne vit que par le flingue.
Se faire la peau entre nous devient un réflexe,
et dans ce contexte trop d'ex-hommes se sont vus.
La situation critique garçon - critique - choisis d'être authentique, garçon - authentique.
Tu connais ma réplique, garçon, plus on est de fous et plus on se nique au cœur de l'action.
Refrain
parano qu'aiguise son mental.
Dans ce secteur, j'ai pris la peine - prudent -
de marcher seul depuis que le mal s'étend.
J'ai mis le temps pour apprendre, observer et attendre,
prendre comme du recul dans le sens, comprendre.
Ma vie est comme un sombre parcours,
un courant comme sinueux dans lequel s'inscrit le mouvement.
Ma route est parsemée d'embûches, je lutte en silence,
je prends donc conscience et plus : tout a un sens.
Ce regard pour les miens est donc pour ceux qui m'aiment,
j'attends plus que de leurs poignées de main, donc je sème.
Rare sont les fois où pousse la sincérité.
Si l'amour est un lègue, trop d'hommes furent déshérités.
Je donne pas mon cœur à tous, une question d'intégrité,
donc je reste là à chercher en moi ce qu'est la vérité.
Merde ! Je sais plus qui sont les vrais gars, bien trop le prétendent.
Parmi eux y'a tellement de faux, si bien que je mélange.
J'essaye de pas devenir fou dans ce monde où l'excès se valorise,
à fortiori quand pleins plus dangereux on est.
Refrain :
Tu te demande comment j'ai fais pour survivre à Paris ? C'est que tout seul,
je marche sans faire de bruit. Tu peux pas me toucher,
j'suis comme une ombre à minuit quand, tout seul,
je marche sans faire de bruit. Comme un chat dans la nuit,
comme un cri sous la pluie, j'suis tout seul,
je marche sans faire de bruit.
Etre clair avec soi, vivre avec soi,
faire en sorte qu'on gagne le combat contre soi-même,
la vraie lutte face à Belzébuth
mais je sens que de plus en plus le Vilain recrute.
Aujourd'hui j'écris, et chaque jour expirer l'animosité
qui règne afin de respirer.
L'écriture est ma chose, trop de fois j'ai voulu lâcher celle-ci et fuir, bien trop de fois déçu.
Mais je baisse jamais les bras, toujours garder la foi,
savoir où sont ses frères dans ce monde où l'éclat aveugle comme la cataracte.
C'est l'argent ou soi, garder son âme à portée, pure face à cette loi.
Souvent je me suis interrogé,
posé la question de savoir si j'oserais,
un jour, tirer pour de la monnaie
puis mettre un genoux à terre pour prier.
Y'a comme un paradoxe, une chose bizarre,
une optique que je ne saurais voir.
C'est que si à dix tu commets les infractions,
tout seul tu prends la bonne direction.
Refrain
Mieux vaut être seul, on dit,
que mal accompagné, on dit.
Et pour cette raison, j'ai bien choisi.
Mais quand l'adversité vient tester,
personne ne peut t'aider dans le danger.
Faut être serein, retenir ses erreurs un temps soit peu,
gérer ses frayeurs, éviter l'inconscience.
La crainte, l'absence de réflexion intense,
faire preuve d'aisance quand la panique vient, nous lance.
Se barre loin, la confiance s'éteint, ne laisse en nous plus que les instincts basiques,
nos pensées dans la jungle ; en homme de Cro-Magnon on ne vit que par le flingue.
Se faire la peau entre nous devient un réflexe,
et dans ce contexte trop d'ex-hommes se sont vus.
La situation critique garçon - critique - choisis d'être authentique, garçon - authentique.
Tu connais ma réplique, garçon, plus on est de fous et plus on se nique au cœur de l'action.
Refrain