On était jeunes, on était beaux
Insouciants et fiers de l"être
On faisait tout le temps la fête
Comme dirait Pierre ni Dieu ni Maître
On reniait la religion, l"école et les institutions
On jouait avec le cœur des filles
Comme certains tapent dans un ballon
On avait de l"espoir plein le cœur,
Des bons amis, un bon dealer
On avait pas encore besoin de se gaver d"antidépresseurs
On était comme des oiseaux dont la cage était la planète
L"esprit comme pris dans un étau
Avec des images plein la tête
Toujours les nerfs à fleur de peau
Un rien pouvait nous émouvoir
Des fous rires au fond de la classe
Au moins là on peut tout voir
On suivait des modes à la con, en liberté dans une prison
Quand la dictature de la mode a pris le pas sur la raison
On allait dans des magasins où les vendeurs nous veulent du bien
On portait des habits tissés par des enfants qui ne mangent rien
"Il faut de tout pour faire un monde"
C"est ce qu"on m"a toujours expliqué
Mais y"a pas de place pour tout le monde, il va falloir se raviser
Les yeux rivés sur des idoles qui nous vendent la vérité
Où on consume notre existence pour une cuisine, un canapé
Sans réfléchir on sent libre car on est seulement enfermés
Où seuls les cons fuient les conflits
Elevons nos voix de cons cernés
On touchait du doigt le bonheur
Entre nos rires, entre nos pleurs
Y"avait de la place pour l"amitié,
Y"avait de la place pour nos peurs
Peut-être qu"un jour on sera parents,
Mais p***** c"est pas demain la veille
Plus ça tourne moins c"est carré
J"ai déjà commencé mon deuil
Quand il n"y a plus rien à espérer
On trouve le refuge dans la crainte
Quand y"a plus d"air à respirer
Alors c"est clair que c"est la fin
Dans un monde où un clown a le contrôle de la cuisine
Je refuse de collaborer
Je préfère fuir en Argentine
On passe de Playdoh à Pleymo,
De Playskool à Playboy
Allez me faire croire que toutes les filles ont dans leur sac un s** toy
Lis donc "jeune et jolie" avant d"être vieille et moche
On a tous un portable en guise de balise dans la poche
Car libre comme l"air sous la lueur des réverbères
Arrête ta crise d"adolescence, c"est la crise financière
Car grandir veut dire mûrir
Et vieillir veut dire mourir
Si un jour j"ai un groupe de rock je l"appellerai le même en pire
Dans un monde où on trouve sa moitié sur des sites de boule
Maquillés en site de rencontre
Où on est tout seul dans le foule
Quand on naît, on est seul
Quand on mourra on le sera plus
Va donc expliquer aux enfants,
On peut le moins mais le plus
Il est bien loin de nous le temps où on jouait à la marelle
Où pour des Lego ou des billes pouvait exploser une querelle
Aujourd"hui à 7 ans, un écran tactile dans la poche
Les doigts englués, des icônes
Ouais tant pis pour toi si t"es moche
Donnons la parole aux muets, que les sourds ne s"entendent plus
Bien élevés, mal retombés, car des vieillards meurent dans le rue
Si je dépasse les 50 ans, je dirai aux jeunes d"une voix très nette
«Faîtes l"amour, pas des enfants»
Demande à Pomme si elle regrette
Insouciants et fiers de l"être
On faisait tout le temps la fête
Comme dirait Pierre ni Dieu ni Maître
On reniait la religion, l"école et les institutions
On jouait avec le cœur des filles
Comme certains tapent dans un ballon
On avait de l"espoir plein le cœur,
Des bons amis, un bon dealer
On avait pas encore besoin de se gaver d"antidépresseurs
On était comme des oiseaux dont la cage était la planète
L"esprit comme pris dans un étau
Avec des images plein la tête
Toujours les nerfs à fleur de peau
Un rien pouvait nous émouvoir
Des fous rires au fond de la classe
Au moins là on peut tout voir
On suivait des modes à la con, en liberté dans une prison
Quand la dictature de la mode a pris le pas sur la raison
On allait dans des magasins où les vendeurs nous veulent du bien
On portait des habits tissés par des enfants qui ne mangent rien
"Il faut de tout pour faire un monde"
C"est ce qu"on m"a toujours expliqué
Mais y"a pas de place pour tout le monde, il va falloir se raviser
Les yeux rivés sur des idoles qui nous vendent la vérité
Où on consume notre existence pour une cuisine, un canapé
Sans réfléchir on sent libre car on est seulement enfermés
Où seuls les cons fuient les conflits
Elevons nos voix de cons cernés
On touchait du doigt le bonheur
Entre nos rires, entre nos pleurs
Y"avait de la place pour l"amitié,
Y"avait de la place pour nos peurs
Peut-être qu"un jour on sera parents,
Mais p***** c"est pas demain la veille
Plus ça tourne moins c"est carré
J"ai déjà commencé mon deuil
Quand il n"y a plus rien à espérer
On trouve le refuge dans la crainte
Quand y"a plus d"air à respirer
Alors c"est clair que c"est la fin
Dans un monde où un clown a le contrôle de la cuisine
Je refuse de collaborer
Je préfère fuir en Argentine
On passe de Playdoh à Pleymo,
De Playskool à Playboy
Allez me faire croire que toutes les filles ont dans leur sac un s** toy
Lis donc "jeune et jolie" avant d"être vieille et moche
On a tous un portable en guise de balise dans la poche
Car libre comme l"air sous la lueur des réverbères
Arrête ta crise d"adolescence, c"est la crise financière
Car grandir veut dire mûrir
Et vieillir veut dire mourir
Si un jour j"ai un groupe de rock je l"appellerai le même en pire
Dans un monde où on trouve sa moitié sur des sites de boule
Maquillés en site de rencontre
Où on est tout seul dans le foule
Quand on naît, on est seul
Quand on mourra on le sera plus
Va donc expliquer aux enfants,
On peut le moins mais le plus
Il est bien loin de nous le temps où on jouait à la marelle
Où pour des Lego ou des billes pouvait exploser une querelle
Aujourd"hui à 7 ans, un écran tactile dans la poche
Les doigts englués, des icônes
Ouais tant pis pour toi si t"es moche
Donnons la parole aux muets, que les sourds ne s"entendent plus
Bien élevés, mal retombés, car des vieillards meurent dans le rue
Si je dépasse les 50 ans, je dirai aux jeunes d"une voix très nette
«Faîtes l"amour, pas des enfants»
Demande à Pomme si elle regrette